Les Arts Trompeurs


Analyse intermédiale des technologies mises au service des arts du spectacle.

PARTENAIRES

COORDINATEURS :

Giusy Pisano (ENS Louis-Lumière, IRCAV) et Jean-Marc Larrue (Université de Montréal,Grafics/CRILCQ).

PARTENAIRES :

Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis Université, Paris Ouest Nanterre La Défense (HAR), Bibliothèque nationale de France, CEISME, IRCAV, LISAA, LIRA, MuCEM, Musée des Arts Forains, Cinémathèque Méliès, Festival L’Europe autour de l’Europe.

PARTENAIRES INTERNATIONAUX :

CRIalt et GRAFICS Université de Montréal ; CRILCQ Université de Montréal, Université Laval, UQAM ; McGill University ; Indiana University ; Université de Lausanne ; Université de Laval ; University of Michigan ; Universiteit Utrecht ; Université Western Ontario ; Humboldt Universität de Berlin.

PRÉSENTATION DU PROJET

Ce projet propose une analyse des technologies mises au service des arts du spectacle, en Europe et en Amérique du Nord. Son originalité réside dans son approche intermédiale ; dans le principe de donner aux dispositifs sonores la place qu’ils méritent ; dans sa volonté de faire dialoguer théoriciens et praticiens mais avant tout dans le choix méthodologique de prendre comme cadre de référence la magie, en tant que « patron-modèle ».

MÉTHODOLOGIE

L’ensemble des corpus sont analysés en fonction du « cycle technologique » : moment magique (croyance), mode magique (rhétorique), sécularisation (banalisation de la dimension magique).

Dans le vaste panorama des technologies que plusieurs siècles d’histoire des techniques offrent, l’attention est particulièrement portée sur les dispositifs sonores et visuels qui se jouent de nos sens et qui ont été mis au point pour les fantasmagories du XVIIIe siècle, les spectacles lanternistes et les panoramas de la fin du XIXe siècle ; pour la mise en scène (théâtre, opéra, radio, magie, cinéma, télévision) de la fin du XIXe siècle à nos jours.

Ainsi, les recherches empiriques entreprises dans le cadre de ce projet devraient permettre de revisiter l’histoire et les théories des dispositifs sonores et visuels au service des arts du spectacle à partir d’une démarche qui vise à en révéler l’intermédialité et l’interdépendance entre nouveaux et anciens médias.

LES AXES DE RECHERCHE

Le projet comprend 4 axes de recherche, portés par plusieurs chercheurs :

1. Le moment magique des médias : archéologie des médias.

Toute technologie, tant qu’elle ne dévoile pas tous ses secrets, tant que les techniques qu’elle recèle ne sont pas maîtrisées, tant qu’elle n’est pas récupérée et formalisée par un média, reste à un stade que l’on peut définir comme un moment magique.

Responsables : Mireille Berton, Simone Natale, Antonio Somaini, Stéphane Tralongo.

2. Le mode magique

L’expérimentation de technologies dans les arts du spectacle et leur impact sur les processus de création ; réactivation du mode magique par l’introduction des technologies numériques « suffisamment avancées » dans les dispositifs sonores et visuels.

Responsables : Marie-France Chambat-Houillon, Jean-Michel Durafour, Frank Kessler, Jean-Pierre Sirois-Trahan.

3. Technologies et réception

La transformation des modes perceptifs par l’introduction de nouveaux outils technologiques dans les arts scéniques ; les effets de la mécanisation du spectacle sur l’expérience spectatorielle ; les nouvelles sensibilités esthétiques à l’ère de la reproduction des illusions (photographie, phonographie, cinéma, radio, télévision, théâtre technologique, etc.).

Responsables : Renée Bourassa, Peppe Cavallari, Réjane Hamus-Vallée, Geneviève Mathon.

4. L’art magique, pratiques et discours

Les dispositifs ; les écritures ; les effets ; les textes scientifiques, littéraires, philosophiques et anthropologiques mettant en relation machine, esprit, magie.

Responsables : Joe Culpepper, Matthew Solomon, Katharina Rein, Thibaut Rioult.

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