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Coordonnées de l'école
Ecole nationale supérieure Louis-Lumière
La Cité du Cinéma - 20 rue Ampère
93200
Saint-Denis (France) / Tel : 01 84 67 00 01
Téléphone
01 86 67 00 01
Bandeau Production ENS Louis-Lumière

Croyez-moi, j’ai l’œil, de Clément Clareton (2015)

Un petit salon de coiffure au début des années 1960. Yvonne, une cinquantenaire enrobée aux traits fatigués, attend sous un casque sèche-cheveux tout en lançant des regards séducteurs au jeune barbier.
Un officier de police bavard et naïf, entre alors pour un rasage de près. Tandis que sa gorge est à la merci du barbier, il s’étend sur une affaire en cours : un égorgeur de femmes qui sévit dans le quartier. Yvonne fait petit à petit le rapprochement entre le tueur et le barbier. Elle peine à dissimuler ses soupçons au barbier qui devient nerveux.
Soudain, le barbier coupe le policier par mégarde et part nettoyer sa lame dans la remise. Yvonne en profite pour chercher une preuve de la culpabilité du barbier dans le salon. Le barbier la surprend et se fait menaçant. Le policier, qui semble ne pas voir ce qui se déroule sous ses yeux, quitte le salon, jovial. Une fois en tête à tête avec la pauvre femme, le barbier prend un malin plaisir à la terroriser, avant d’avouer qu’elle n’est pas son genre. Yvonne lui rappelle sa mère. Vexée, Yvonne sort et se venge du temps qui passe en jetant dans la gueule du loup une jeune fille qui cherche un coiffeur.


A small hair salon in the early ‘60s. Yvonne — a plump, tired-looking, middle-aged woman — is waiting under a dryer while giving the young barber seductive looks. A chatty and naive police officer enters and asks for a close shave. While his throat is at the barber’s mercy, he dwells on a current investigation: a local killer on the loose in the area, who only targets young women. The murder weapon: a straight razor. Yvonne gradually establishes a connection between the killer and the barber. She struggles to hide her suspicions to the barber, who becomes jittery.
Suddenly, the barber cuts the policeman by accident and goes to clean his blade in the back room. Yvonne takes the chance to search for some proof of the barber’s culpability in the salon.
The barber catches her in the act and becomes threatening. The officer, oblivious to what is happening before his eyes, leaves cheerfully.
Once they are alone together, the barber takes perverse pleasure in terrorizing the poor lady before admitting that she is not his type. Yvonne reminds him of his mother. Offended, Yvonne steps out and decides to take revenge against time by leading a young girl looking for a haircut, to the lion’s den.

Croyez moi, j'ai l'oeil

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