"Cette manifestation se propose d’explorer les rapports entre les effets audiovisuels déployés au sein d’une oeuvre, et son appartenance à un genre esthétique défini : le fantastique, l'étrange ou le merveilleux. Un sentiment d’insatisfaction demeure quant aux techniques et pensées manuelles déployées pour rendre prégnants les effets impossibles ou improbables. C’est ainsi que les rapports que la peinture, la musique, la photographie et le cinéma entretiennent avec « les effets fantastiques » ont rarement été abordés, de surcroit lorsqu'il s’agit de les mettre en scène.
Ces phénomènes artificiels dont il sera question nous invitent à repenser le pouvoir des oeuvres à « réenchanter l’univers et [à] lui faire recouvrer son unité », tout en réactivant les questions afférentes au simulacre, à l’artifice et à la manipulation généralisée."
