L’usage de la lumière du jour dans le cinéma d’horreur


Date : 2018
Auteur : GOYARD Alexis
Directeur(s) de mémoire : Jérôme BOIVIN

Cinéma

Résumé : La lumière du jour n’est a priori pas la première chose qui nous vient à l’esprit lorsque l’on pense à un film d’horreur. Le jour est notre environnement quotidien tandis que la lumière solaire est généralement synonyme de santé et de bien-être. Quant aux ténèbres, elles sont depuis toujours associées à nos peurs et revêtent tout ce qui y évolue d’un voile d’inconnu et de mystère, dont l’imagination n’est pas insensible.
Nous avons vu questionné l’ombre en tant que forme privilégiée pour faire peur, l’équilibre entre jour et nuit étant riche d’effets dans la réalisation de ce genre de film.

Dans un premier chapitre, nous analysons la représentation traditionnellement associée au soleil, afin de comprendre quelles sont les caractéristiques du jour et de sa réception. Cela nous a incité à considérer plus spécifiquement la possibilité d’une lumière diurne angoissante à travers les toiles de plusieurs peintres.

Dans un deuxième chapitre, nous nous recentrerons sur l’étude de films. Nous avons constaté que l’usage de la lumière du jour dans le film d’horreur pose la question centrale de la vraisemblance. Nous nous sommes interrogés, ensuite, sur l’existence une différence de traitement entre le jour et la nuit dans le cinéma d’horreur en noir et blanc. Cela nous a amené, en dernier lieu, à considérer la relation qu’entretiennent les moments de clarté dans
les films d’épouvante, en couleurs, majoritairement nocturnes.

Le dernier chapitre se concentre plus précisément sur les films qui font naître l’horreur dans les scènes de jour. Nous y présentons notamment ce phénomène à travers le cinéma d’horreur japonais et également au sein de films qui se situent à la lisière du genre. Ainsi sommes-nous parvenus à la conclusion que la journée entretient un rapport plus étroit que la nuit avec la notion de réel, dont le genre se plaît à éprouver les frontières.

Mots-clés :lumière, jour, peur, genre, horreur, diurne, nocturne, noir et blanc, couleur, stylisation

Abstract: Daylight is not what we might think, at first, when considering horror films. The day is our quotidian environment while the sunlight is usually associated with health and well-being. As for the darkness, they have always been seen as the banner of our fears, representing the unknown and the mystery, which our imagination is sensible to.
We will see that, even if shadows are favored to create fear, the balance between day and night is crucial in the making of horror films.

In a first chapter, we will study the usual representation of the sun, in order to show the features of daylight and its reception. It will lead us to consider more specifically the possibility of a frightening daylight through paintings.

In a second chapter, we will focus on film analysis. We will see that the use of daylight in horror movies raises the problematic of credibility. Besides, we will ask ourselves if there is a different treatment on day and night in black and white cinema. It will bring us, finally, to look at the relation that hold colored horror features with daylight moments.

Our last chapter will concentrate more precisely on films that raise horror during daytime. We will examine this phenomena trough Japanese horror and also through pictures on the edge of the genre. Also, we will see that daylight develop a stronger relationship with reality, which horror experiences the boundaries, than nighttime.

Keywords: light, day, fear, genre, horror, diurnal, nocturnal, black and white, color, style

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