Mise en avant pour son travail Au cœur de la maîtrise populaire de l'Opéra Comique
Jérômine Derigny, (promotion photo 1992), cherche à montrer par son travail l’influence de l’art dans la lutte pour l’égalité des chances et contre le repli identitaire.
« Relier le local au global est une préoccupation constante de son travail : par les sujets qu’elle choisit, elle montre l’impact de l’action de l’homme sur lui-même, et la relation qu’il se crée à son propre environnement. Dès lors, elle pose la question de savoir comment il peut être acteur de son environnement. Elle cherche dans ses thématiques à valoriser ce qui aide à reconsidérer la société.
Autant de réflexions sur les mutations et grands enjeux de ce monde, qu’ils soient liés au climat ou à l’urbanisme, en tout cas anthropiques. » (texte issu du site de la Grande Commande).
Son exposition « Buzudel, au bout du monde une étincelle » est visible jusqu’au 16 mars au centre social de Cleunay, à Rennes.
Il s’agit un récit documentaire et intime, sur le rapport de la famille Jouini à Buzudel, ce hameau du Finistère choisi par Houssine, alors venu de Tunisie.
Questions à Jérômine Derigny :
Que vous a apporté la Grande Commande ?
La Grande Commande Photo m’a permis de travailler au long cours sur ce sujet qui me tenait à cœur, et que je n’avais pas réussi à faire passer en commande par la presse. C’était un vrai confort que de pouvoir travailler dans la durée, et ainsi obtenir une relation plus intime avec les élèves de la Maîtrise Populaire de l’Opéra Comique.
Un souvenir de l’ENS Louis-Lumière ?
J’ai fait partie d’une des premières promos dans bâtiment de Noisy-Champs, évoquant une pellicule argentique. Lors d’une récente commande de carte blanche que j’ai eue autour du Grand Paris Express, j’ai été amenée à travailler sur le quartier de la gare de Noisy-Champs. J’y ai retrouvé le bâtiment de Louis Lumière, 30 ans plus tard. Il était à l’abandon, peut-être en attente d’un projet de réhabilitation de ce quartier. Surprise dans un premier temps de le retrouver dans cet état, son aspect urbex m’a inspirée pour cette carte blanche que j’avais décidé de traiter sous l’angle de la nature en ville.
Retrouvez ci-dessous une sélection des clichés du photo-reportage.
© Jérômine Derigny
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