La représentation végétale en milieu urbain. Étude du phytocentrisme photographique


Date : 2019
Auteur : WALLON Alexandre
Directeur(s) de mémoire : Christophe Caudroy

Photographie

Résumé : La présence du végétal en milieu urbain est au coeur de nombreux questionnements contemporains relatifs à la préservation de notre environnement. Ces questionnements, principalement nourris par l’image, introduisent plusieurs idées, comme celle d’une ville végétale dans laquelle la nature et l’artificiel seraient en symbiose, ou celle d’une ville post-apocalyptique dans laquelle la nature reprend ses droits. La polysémie enveloppant les représentations du végétal en milieu urbain nous incite à nous interroger tant sur la capacité de l’image à traduire et interpréter la nature des villes, que sur sa capacité à développer de nouveaux regards et de nouvelles approches, contribuant à penser la ville de demain. En analysant les diverses démarches historiques, scientifiques ou encore artistiques, relatives à l’image photographique, il apparait que le caractère indiciel résultant de cette dernière soit intimement lié au contexte dans lequel elle fût réalisée. Ce contexte, spatial ou temporel, traduirait la nature même du regard porté au végétal en milieu urbain et dans la société. Il est alors question d’aborder le rôle que la représentation du végétal peut jouer, qu’elle soit photographique, picturale, vidéoludique ou encore en lien avec l’image de synthèse, dans les études contemporaines urbaines. Nous constatons ainsi une recrudescence de penseurs et d’observateurs se plaçant sous l’égide de la conscience environnementale, expérimentant et exploitant le potentiel de l’image à transmettre une vision orientée et engagée de nos conditions de vie, et de celles des éléments végétaux qui nous entourent.

Mots-clés : Végétal, milieu urbain, photographie, phytocentrisme, artificiel, nature.

Abstract: The presence of vegetation in the urban space is at the core of many contemporary questionings related to the conservation of the environnement. These questionings, mainly fed by images, introduce many ideas, such as a vegetal city in which nature and artificiality live in symbiosis, or a post-apolyptical city in which the nature reclaims its rights. The enfolding polysemy of vegetation’s representations in the urban space leads us to reflect about how can we translate and interpret visually the nature of the city, and about how can it develop new perspectives and approaches which contribute to create the city of tomorrow. By studying those historical, scientific or artistic approaches, it seems that the
informative feature of photography is closely tied to its context of creation. This context, either spatial or temporal, would translate the nature of the vegetation’s vision in the urban space, and in the society. It is finally our concern to discuss the roles that these representations have, wether photographic, pictorial, about gaming or computed-generated, in the contemporary urban studies. We can attest a surge of intellectuals and observers which under an environmental consciousness, experience the potential of the image to convey an oriented vision of our living conditions, and of the ones of vegetation surrounding us.

Keywords: Vegetal, urban space, photography, phytocentrism, artificial, nature.

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