Les anciens au générique - Août 2024
Semaine du 14 août

GOLO & RITCHIE, de Ahmed HAMIDI & Martin FOUGEROL
Production : Chi-Fou-Mi Productions
Distribution : Apollo films
- Samuel DELORME – son (son, 2018)

LE ROMAN DE JIM de Jean-Marie LARRIEU & Arnaud LARRIEU
avec Laetitia Dosch, Karim Leklou, Sara Giraudeau
Production : SBS productions
Distribution : Pyramide Distribution
- Hugo CORBEL – assistant auditorium (son, 2021)
- Camille CLEMENT – 1ère assistante caméra (ciné, 2010)
- Victor RIOU – 3ème assistant caméra (ciné, 2021)
Semaine du 21 août

EMILIA PEREZ, de Jacques AUDIARD
avec Zoe Saldana, Karla Sofía Gascón, Selena Gomez
Production : Page 114
Distribution : Pathé
- Marine GOUJET GRANDIN – 1ère assistante opératrice cinéma (ciné, 2007)
- Erwan KERZANET – prise de son (son, 1997)
- Niels BARLETTA – mixage (son, 2010)
- Aymeric DEVOLDERE – supervision montage son (son, 1993)
- Hugo CORBEL – assistant auditorium (son, 2021)
- Barttolo LABESCAU – assistant auditorium (son, 2021)
- Thibault NOIROT – recorder assistant auditorium (son, 2022)
- Thibaud CARCY – assistant de post-synchronisation (son,2023)

ZENITHAL, de Jean-Baptiste SAUREL
avec Vanessa Guide, Franc Bruneau, Cyril Gueï
Production : Kazak Productions
Distribution : The Jokers / Les Bookmakers
- Jean MINONDO – son (son, 1977)
- Édouard MORIN – montage dialogues (son, 2004)
Semaine du 28 août

FÊLÉS, de Christophe DUTHURON
avec Charlotte De Turckheim, Bernard Le Coq, Pierre Richard
Production : Vito Films
Distribution : Pan Distribution
- Pierric GANTELMI D’ILLE – direction de la photographie (ciné, 1992)
- Arnaud GERVET – 1er assistant caméra (ciné, 2001)

LA PRISONNIERE DE BORDEAUX, de Patricia MAZUY
avec Hafsia Herzi, Isabelle Huppert, Noor Elsari
Production : Rectangle Productions
Distribution : Les Films du Losange
- Alexandre TREILLE – assistant du compositeur (son, 2016)
Les anciens au générique - Juillet 2024
Semaine du 3 juillet

ELYAS, de Florent-Emilio SIRI
avec Roschdy Zem, Laëtitia Eïdo, Jeanne Michel
Production : Recifilms
Distribution : StudioCanal
- Franck CARTAUT – mixage (son, 1996)
- Guillaume CHEVALIER – assistant effets spéciaux (ciné, 2013)

LES FANTÔMES, de Jonathan MILLET
avec Adam Bessa, Tawfeek Barhom, Julia Franz Richter
Production : Films Grand Huit
Distribution : Memento Distribution
- Nicolas WASCHKOWSKI – son (son, 1997)

POURQUOI TU SOURIS ?, de Christine PAILLARD & Chad CHENOUGA
avec Jean-Pascal Zadi, Emmanuelle Devos, Raphaël Quenard
Production : TS Productions
Distribution : Ad Vitam
- Niels BARLETTA – mixage (son, 2010)
- François BOUDET – mixage (son, 2007)
- Jonas ORANTIN – ingénieur du son (studio) post synchronisation (son, 2015)
Semaine du 10 juillet

LA RECRÉATION DE JUILLET, de Pablo COTTEN & Joseph ROZE
avec Andranic Manet, Alassane Diong, Alba Gaia Bellugi
Distribution : Wayna Pitch
- Charlie CABOCEL – son (son, 2013)

LES GENS D'A CÔTE, de André TECHINE
avec Isabelle Huppert, Hafsia Herzi, Nahuel Perez Biscayart
Production : Les Films du Camélia
Distribution : Jour2Fête
- Vincent GOUJON – mixage (son, 1987)
- Yann ARNAUD – mixage musique (son, 1996)

LE MEDIUM, de Emmanuel LASKAR
avec Emmanuel Laskar, Louise Bourgoin, Noémie Lvovsky
Production : Les Films du Bélier
Distribution : Ad Vitam
- Delphine MALAUSSENA – musique (son, 2009)
Semaine du 17 juillet

LE LARBIN, de Alexandre CHARLOT & Franck MAGNIER
avec Audran Cattin, Kad Merad, Clovis Cornillac
Distribution : SND
- Gaspard CRESP – opérateur caméra B (ciné, 2004)
- Arnaud GERVET – 1er assistant caméra (ciné, 2001)
- Johan LE RUZ – 1er assistant caméra (ciné, 2003)
- Nicolas DUPORT – mixage musique (son, 1996)
Semaine du 31 juillet

COMME LE FEU, de Philippe LESAGE
avec Arieh Worthalter, Paul Ahmarani, Irène Jacob
Productions : Shellac Sud
Distribution : Tandem / Shellac
- Franck CARTAUT – prise de son (son, 1996)
Partenariat avec le Festival La Rochelle Cinéma (Fema) 2024
L'ENS Louis-Lumière et le Festival La Rochelle Cinéma (Fema) ont renouvelé leur partenariat mis en place depuis 2023.
Depuis 2023, le Festival La Rochelle Cinéma (Fema) et l’ENS Louis-Lumière sont partenaires.
Des étudiantes et des étudiants du Master Son participent au Festival sur plusieurs jours pour créer des podcasts sur des thématiques très diverses venant mettre en lumière la diversité du Festival et proposer des approches inédites de cet évènement.
Ce partenariat permet de mettre en lumière le travail des étudiantes et des étudiants tout en leur permettant de profiter des évènements et de la programmation du Festival, mais aussi de rencontrer des professionnels ainsi que des étudiantes et étudiants des autres écoles participant au festival.

Dates rentrée 2024 / 2025
Calendrier des dates de rentrée
Rentrée pour les 1ères années – Master Cinéma, Master Photographie, Master Son : Mercredi 28 août 2024.
Rentrée pour les 2èmes années – Master Cinéma, Master Photographie, Master Son : Lundi 2 septembre 2024.
Rentrée pour les 3èmes années – Master Photographie, Master Son : Lundi 2 septembre 2024.
Rentrée pour les 3èmes années – Master Cinéma : Lundi 7 octobre 2024.
Les anciens au générique - Juin 2024
Semaine du 5 juin

EN ATTENDANT LA NUIT, de Céline ROUZET
avec Mathias Legoût Hammond, Céleste Brunnquell, Élodie Bouchez
Production : Eliane Antoinette, Reboot Films
Distribution : Tandem
- Aymeric DUPAS – mixage (son, 2007)
- Jonas ORANTIN – ADR manager (son, 2015)

LA PETITE VADROUILLE, de Bruno PODALYDES
avec Daniel Auteuil, Sandrine Kiberlain, Denis Podalydès
Production : Why Not Productions
Distribution : UGC Distribution
- Laurent POIRIER – son (son, 1979)
Semaine du 12 juin

C'EST PAS MOI, de Léos CARAX
avec Denis Lavant, Ekaterina Yuspina, Loreta Juodkaite
Production : CG Cinéma, Théo Films
Distribution : Les Films du Losange
- Thomas EDELIN – 1er assistant son (son, 2017)
- Guillaume PRADEL – 1er assistant caméra (ciné, 2022)

JULIETTE AU PRINTEMPS, de Blandine LENOIR
avec Izïa Higelin, Sophie Guillemin, Jean-Pierre Darroussin
Production : Karé Productions
Distribution : Diaphana Distribution
- Emmanuel CROSET – mixage (son, 1991)

PARADIS PARIS, de Marjane SATRAPI
avec Monica Bellucci, André Dussollier, Roschdy Zem
Production : Vito Films
Distribution : StudioCanal
- Jean-Paul MUGEL – mixage (son, 1973)
- Thibaud CARCY – stagiaire mixage (son, 2023)
- Adrien ONESTO – 1er assistant caméra B additionnel (ciné, 2007)

TEHACHAPI de JR
documentaire
Production
Distribution : MK2
- David CHALIER – son (son, 2003)

VAS-TU RENONCER ? , de Pascale BODET
avec Benjamin Esdraffo, Pierre Léon, Serge Bozon
Production : Les Films de la nuit
Distribution : The Dark
- David GRINBERG – direction de la photographie (ciné, 1994)
- Agnès BRUCKERT – montage (ciné, 1984)
Semaine du 19 juin

HORS DU TEMPS, de Olivier ASSAYAS
avec Vincent Macaigne, Micha Lescot, Nora Hamzawi
Productions : Curiosa Films
Distribution : Ad Vitam
- Eric GAUTIER – direction de la photographie (ciné, 1982)
- Romain CADILHAC – mixage (son, 2007)
- Maeva DRECQ – opératrice (ciné, 2007)

MARIA, de Jessica PALUD
avec Anamaria Vartolomei, Yvan Attal, Matt Dillon
Production : Moteur s’il vous plaît
Distribution : Haut et Court
- Sébastien BUCHMANN – direction de la photographie (ciné, 1994)

SIX PIEDS SUR TERRE, de Karim BENSALAH
avec Hamza Meziani, Kader Affak, Souad Arsane
Productions : Tact Production
Distribution : Jour2Fête
- Claire DELATRE – 2eme assistante réalisation (ciné, 2010)
- Eléonore MALLO – foley artist (son, 2015)
- Valère RAIGNEAU – assistant montage son (son, 2018)
- Xavier THIEULIN – mixage (son, 2007)

SURVIVRE, de Frédéric JARDIN
avec Emilie Dequenne, Andreas Pietschmann, Lucas Ebel
Production :
Distribution : KMBO
- Pierre AÏM – direction de la photographie (ciné, 1981)
Semaine du 26 juin

LA FAMILLE HENNEDRICKS, de Laurence ARNE
avec Laurence Arné, Dany Boon, Ferdinand Redouloux
Productions : The Films
Distribution : Gaumont Distribution
- Cyril MOISSON – son (son, 1991)

LE COMTE DE MONTE-CRISTO, de Matthieu DELAPORTE & Alexandre DE LA PATELLIERE
avec Pierre Niney, Bastien Bouillon, Anaïs Demoustier
Productions : Chapter 2
Distribution : Pathé
- David RIT – son (son, 1994)
- Malo THOUEMENT – prise de son (son, 2008)
- Samuel DELORME – mixage (son, 2018)
- Sarah BENSAID – 1ere assistante caméra B (ciné, 2003)

LES PISTOLETS EN PLASTIQUE, de Jean-Christophe MEURISSE
avec Delphine Baril, Charlotte Laemmel, Laurent Stocker
Productions : Mamma Roman, Kick’n Rush
Distribution : Bac FIlms
- Charlotte MICHEL – 1ere assistante caméra (ciné, 2010)
- Romain BAUDEAN – 1er assistant caméra B (ciné, 2010)
- Amaury ARBOUN – montage son (son, 2008)
Entretien de Ronan Tronchot (Ciné, 2010)
A l'occasion de la sortie de son premier film : PATERNEL
Ronan Tronchot (Ciné, 2010) a réalisé son premier long métrage PATERNEL, sortie fin mars 2024 avec au générique plusieurs anciennes et anciens de l’ENS Louis-Lumière.
Nous avons profité de cette actualité pour faire un long entretien à découvrir en podcast où Ronan revient sur son parcours, la fabrication du film et les défis techniques.
Podcast réalisé par deux étudiants du Master Son : Dimitri Couet et Ugo David.
Au Palmarès du Festival de Cannes 2024
Bravo à celles et ceux qui accompagnent la création de ces œuvres et félicitations à toutes les équipes de films.
En compétition officielle :
Grand Prix pour ALL WE IMAGINE AS LIGHT, de Payal KAPADIA.
Au générique :
• Romain OZANNE – mixage son – son, 2014
• Thibault NOIROT – assistant mixeur auditorium – son, 2022
Prix du Jury et prix d’interprétation Féminine pour Adriana PAZ, Zoe SALDAÑA, Karla Sofía GASCÓN et Selena GOMEZ pour EMILIA PEREZ, de Jacques AUDIARD.
Au générique :
• Erwan KERZANET – mixeur son – son, 1997
• Hugo CORBEL – assistant auditorium – son, 2021
• Barttolo LABESCAU – assistant auditorium – son, 2021
• Thibault NOIROT – assistant mixage auditorium – son, 2022
• Lou JULLIEN – 2nde assistante son – son, 2022
Prix de la Mise en Scène pour GRAND TOUR, de Miguel GOMEZ.
Au générique :
• Delphine MENORET – 1ère assistante caméra – ciné, 2010
Prix du Scénario pour THE SUBSTANCE, de Coralie FARGEAT.
Au générique :
• Emmanuelle VILLARD – mixeuse – son, 1990
• Vianne BURQUIER – stagiaire caméra – ciné, 2025
Dans la sélection Un Certain Regard :
Prix du Jury pour L’HISTOIRE DE SOULEYMANE, de Boris LOJKINE.
Au générique :
• Joris DERRADJ – assistant montage son – son, 2020
Meilleure Réalisation (ex aequo) pour ON BECOMING A GUINEA FOWL, de Rungano NYONI.
Au générique :
• Simon PRIEUR – prise de son – son, 2016
• Olivier DANDRE – ingénieur du son et Monteur son – son 2000
Meilleure Actrice pour ANASUYA SENGUPTA dans THE SHAMELESS, de Konstantin BOJANOV.
Au générique :
• Philippe GRIVEL – mixeur – son, 1992
Meilleur Acteur pour ABOU SANGARÉ dans L’HISTOIRE DE SOULEYMANE, de Boris LOJKINE.
Au générique :
• Joris DERRADJ – assistant montage son – son, 2020
Prix de la Jeunesse pour VINGT DIEUX !, de Louise COURVOISIER.
Au générique :
• Medhi SELLAMI – coordinateur de post-production – ciné, 2016
Interview de Jean-Bernard Marlin (Ciné, 2004)
Après SHÉHÉRAZADE, Jean-Bernard MARLIN (Ciné, 2004), revient au cinéma avec SALEM, sortie le 29 mai 2024. A cette occasion, cet ancien du Master Cinéma a bien voulu répondre à quelques questions :
SALEM est votre deuxième film, en quoi le processus de fabrication a-t-il était différent de SHÉHÉRAZADE votre premier film ?
Salem est très différent de Shéhérazade d’un point de vue mise en scène : La mise en scène de Shéhérazade était liée au réel, l’idée était d’être à un point de jonction où réel et fiction se rejoignent pour ne faire plus qu’un. La mise en scène s’appliquait à recréer le réel, comme dans un documentaire. Pour le dire autrement, on devait avoir la sensation de voir le réel pris sur le vif.
Avec Salem, l’idée était de plonger dans la fiction et de décoller du réel, de flirter avec des genres cinématographiques comme le thriller, le fantastique, la romance, d’être dans la fiction pure, en retirant tout ce qui pouvait faire penser à du documentaire, du réalisme, en s’éloignant du naturalisme. Le découpage, qui donne la sensation d’un film et son expérience, est par conséquent très différent. Shéhérazade privilégiait des plans longs, voire des plans séquences, tandis que la mise en image de Salem est beaucoup plus découpé, storyboardé, avec des incursions de VFX.
SALEM présente des partis pris esthétiques forts, basculant du réalisme vers le cinéma de genre, ce choix était clair dès le début pour vous ? Comment avez-vous travaillé à l’image cette bascule ?
Ce parti-pris d’aller vers le cinéma de genre était très clair dès le début puisque l’idée de départ était de flirter avec des genres cinématographiques comme le thriller, le fantastique, la romance, d’être dans la fiction pure. J’ai par ailleurs préparé le tournage avec un long storyboard représentant tout le film. Puis Jonathan a pris le relais avec l’étalonnage, le choix des optiques, etc…
Vous retravaillez avec Jonathan Ricquebourg, ancien de l’ENS Louis-Lumière (Ciné, 2013). Comment fonctionnez-vous avec votre directeur de la photographie ?
Avec Jonathan, le goût pour la prise de risque et une image assez affirmée était partagée. On a parlé photographie, mais surtout de films des années 70 et 90, puis il a fait des essais en amont du tournage pour élaborer l’image du film, assez proche de la pellicule.
On trouve également d’autres anciens au générique du film avec Romain BAUDEAN (Ciné, 2010) et Lou GUELLIER (Ciné, 2022), comment le travail en équipe s’est fait ? Ce lien avec des anciens de l’École était-il important ?
Dans l’équipe image, le lien est important. C’est sûr qu’une formation commune crée un.
Pour finir, auriez-vous un souvenir sur l’un des défis de tournage ?
Les moments les plus complexes à mettre en scène sont ceux avec de la figuration, par exemple ceux où on retrouve Djibril et Camilla au milieu de la cour de la récréation d’un collège. Ou encore les scènes de guérison, où l’action est minutieusement décomposée, surtout avec la présence des VFX.
Photo de tournage des deux comédiens principaux, réalisée à la Cité Bassens (Marseille), la fresque à l’arrière plan a été réalisée pour le film (crédit : Yohanne Lamoulère)

3 films au Festival Court'Echelle
2 films produits par l'ENS Louis-Lumière et réalisés par des étudiantes et étudiants du Master Cinéma, ainsi qu'un projet hors cursus, sont présentés en sélection au Festival Court'Echelle 2024.
Dans le cadre de son édition 2024, le Festival International du Court-Métrage Étudiant Court’Echelle qui se déroule à Paris dans plusieurs cinémas a sélectionné deux films réalisés au sein du Master Cinéma. L’École les félicite ainsi que toutes et tous les étudiants qui ont travaillé dessus :
- Dans la section Documentaire : Le Chant du Saz, de Naomi GOLDZIUK (Ciné, 2024). Projection le 31 mai à 15h au Cinéma Grand Action et le 1er juin à 17h au Cinéma Saint-André-des-Arts

- Dans la section Fiction : Rouge, de Jason BOUSSIOUX (Ciné, 2023). Le film correspond à sa Partie Pratique de Mémoire. Projections le 30 mai à 19h au Cinéma École Cinéma Club,et le 1er juin à 12h30 au Cinéma Saint-André-des-Arts.

- Dans la section Fiction : De Sel et d’Argile, de Gabrielle Bernet (Ciné, 2026). Hors cursus auquel a participé également Gaspard Noack-Wilhelm (Son, 2025) pour le mixage.
Exposition d'un ancien du Master Photo
Exposition “SO MUCH MORE THAN JUST A GAME”
du 23 mai au 1er juin 2024.
Emile Moutaud (Photo 2022) présente un projet artistique lors d’une exposition photographique qui se tient du 23 mai au 1er juin 2024 à Paris, au 32 rue Notre Dame de Nazareth (entrée libre).
Présentation de l’exposition :
The Royal Shrovetide Football est une tradition anglaise datant du XVIIème siècle et qui a lieu chaque année à Ashbourne lors de mardi gras et mercredi Saint.
Trois règles à respecter : ne pas jouer dans le cimetière de la ville, ne pas transporter la balle dans un véhicule et surtout, ne pas tuer.
Au-delà de son aspect très physique, ce jeu raconte une communauté, il raconte une partie de l’Angleterre attachée à sa culture et à ses traditions.
“It’s so much more than just a game”
Emile Moutaud a bien voulu répondre à quelques questions pour commenter ce projet :
Comment est venue l’idée de cette exposition ?
Début janvier, on m’a offert l’opportunité de réaliser une exposition, une sorte de carte blanche où je pouvais exposer une partie de mon travail. Je ne savais pas trop quoi montrer, ni de quelle manière. Je suis ensuite parti en février en Angleterre pour travailler sur ce sujet. C’est en revenant et en commençant à éditer les images que l’idée m’est venue d’exposer cette série.
Le travail de prise de vue a-t-il été compliqué ? Quels étaient les enjeux (notamment techniques et artistiques) ?
Ce projet était complexe sur le côté technique essentiellement. Je travaillais en argentique, au moyen format (Mamiya RB67) et en 24×36 (Leica M6), et je me retrouvais le plus souvent dans la boue, dans l’eau, ou sous la pluie pour recharger et changer d’appareil. C’était très physique, on suit le jeu pendant deux jours et sur des manches de 8h à chaque fois. On suit des mêlées qui partent du centre ville, en passant par des rivières, des champs boueux, et les différents quartiers. Tout va très vite, et dans tous les sens, c’est compliqué de suivre quand on ne connait pas. Il faut également s’habituer aux mouvements de foule, aux mêlées qui peuvent nous foncer dessus d’un coup. Mais tout cela provoque une petite adrénaline, on a envie de se rapprocher de plus en plus près de la balle et des gens.
J’avais une petite idée du rendu que je souhaitais avoir. L’idée était d’alterner entre des images très bruyantes, imprécises, dans lesquelles nous sommes plongés dans la violence du moment. Avec d’autres plus calmes, qui racontent autre chose que le jeu en lui-même, qui nous montrent les gens, la communauté. C’est pour cela que je suis parti avec un moyen format et un 24×36. Avec le Mamiya, j’étais obligé de me poser, de prendre le temps, je m’attardais sur des gens, sur des temps morts. Tandis qu’avec le Leica j’allais complètement à l’intérieur de l’action. J’ai ensuite scanné avec un banc de reproduction, et je suis allé chercher le grain, le flou en scannant parfois à l’intérieur du négatif 135mm pour récupérer le plus de texture possible, pour donner un côté plus blurry à certaines images.
Quels moyens as-tu utilisés pour cette exposition ?
Chaque tirage a été fait chez Picto à partir de fichiers numériques, sur du papier RC. Les images sont ensuite encadrées dans des cadres en aluminium noirs. J’aime garder un accrochage sobre et épuré, tout en jouant avec différentes tailles d’images pour créer la narration. On fait des assemblages d’images à l’intérieur de la série, on donne du rythme en associant des tirages de la même taille… La scénographie est très importante pour moi car elle permet de raconter ce sujet d’une manière bien particulière.
Un souvenir de l’École à partager ?
Je pense que le jour de la présentation de mon mémoire va rester dans ma tête pendant un bon moment. Il y avait ma famille, et deux personnes qui comptent beaucoup dans mon parcours : Marie Lelièvre, ma directrice de mémoire, et Patrick Messina, un photographe que j’estime beaucoup qui est venu en surprise. C’était beaucoup d’émotions !