Dans le prolongement de l’exposition « Raymond Depardon / Kamel Daoud – Son œil dans ma main, Algérie 1961 – 2019 » à l’Institut du monde arabe, l’ENS Louis-Lumière a mis en place une exposition collective, en partenariat avec l’IMA, qui aura lieu du 18 mai au 22 mai inclus, dans la salle hypostyle de l’Institut du monde arabe.

Venez découvrir à l’Institut du monde arabe les travaux de :

  • Juliette Alhmah
  • Emma Castaño
  • Amanda Sellem
  • Et Jules Séverac

Texte de présentation de l’exposition :

Kamel Daoud a dit : « on a construit un pays pour nos ancêtres, pas pour nos enfants ». Mais, alors, où sont ces enfants ? Comment évolue cette descendance ?

Nous. Nous n’avons rien vu. Ni de la guerre, ni de l’indépendance de l’Algérie. Nous ne savons pas les conditions ni les conséquences autrement que par les livres d’Histoire. Pourtant, nos parents, eux, y étaient. Que reste-t-il de leurs souvenirs ? Quels mots ont-ils bien voulu nous dire ou retenir ? Quelles images ont-ils bien voulu dévoiler ou enfouir ? Que nous ont-ils transmis de leur identité, , de leurs traumatismes, de leurs victoires, de leur exil, de leur passage à Alger, à Marseille, à Oran, à Paris ?

La question de l’héritage familial est au cœur des projets d’Amanda Sellem, Emma Castaño, Jules Séverac et Juliette Alhmah, photographes étudiant.e.s ou récemment diplômé.e.s de l’Ecole nationale supérieure Louis-Lumière, invité.e.s à présenter leur travail en regard de l’exposition Raymond Depardon / Kamel Daoud. Son œil dans ma main. Algérie 1961-2019. Au croisement de l’Algérie et de la France, au cœur de cette mémoire collective, voici quatre
projets, quatre histoires qui se croisent et s’entrecroisent au milieu des souvenirs et des questions suspendues ; tandis qu’Amanda Sellem retrace l’exil de sa grand-mère, de sa vie en Algérie jusqu’à son arrivée à Paris, en passant par la traversée de la Méditerranée suite à l’indépendance du pays en 1962, Emma Castaño nous offre les souvenirs de son père, José, né à Oran. Jules Séverac convoque la mémoire de son grand-père, soldat français pendant la guerre d’Algérie, quand Juliette Alhmah propose un regard sur l’identité franco-kabyle et l’absence de transmission de la part de son grand-père Ammar.

Retrouvez en pièce jointe la présentation de chacun des travaux.

L’ENS Louis-Lumière remercie l’Institut du monde arabe pour cette opportunité ainsi que les étudiantes et étudiants qui ont participé à rendre l’exposition possible.

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